Résumé : Imaginez une île perdue en plein Atlantique Sud, dont l’accès est rendu difficile par les conditions climatiques, la rareté des bateaux et l’éloignement (sept jours de mer depuis l’Afrique du Sud, dans le meilleur des cas). C’est l’île de Tristan da Cunha, qui est considérée comme la terre habitée la plus isolée au monde et compte moins de trois cents habitants. Ida y débarque avec ses carnets, ses crayons et l’océan pour seul repère. Pendant de longs mois, elle va découvrir la vie insulaire, apprendre à connaître les Tristanais, se chercher, rencontrer la passion amoureuse, et presque se perdre. Une lecture très dépaysante : nous sommes sur l’île avec la narratrice dès qu’elle y pose le pied, nous découvrons la communauté avec elle et vivons au rythme de la nature… L’écriture est très imagée, l’ambiance est belle et mélancolique comme le paysage de l’île. Les personnages, à la fois solitaires et unis au sein du groupe, sont attachants. Difficile de revenir à la réalité en refermant ce livre tant il est déstabilisant...